Vous avez dit « raison d’être » ?
Les entreprises ont-elles tant besoin de définir leur raison d’être ? Manquent-elles tellement de raison d’exister ? Les innovations au cœur de nos vies ne sont-elles pas le fruit de leurs expertises et de leurs recherches ? Ne sont-elles pas les premiers acteurs par lesquels la société apporte et renouvelle ses réponses en termes de mobilité, d’énergie, d’habitat, de santé, d’alimentation, de loisirs… ?
Que la motivation d’un dirigeant soit souvent de « gagner du pognon », comme l’a dit, provocateur, Jean-Dominique Senard lors de la publication de son rapport « L’entreprise, objet d’intérêt collectif », ne change rien au sujet. Cette motivation ne remet pas en cause la raison d’être (au sens le plus exigeant et le plus engageant envers la société) qui est au cœur de leur activité. A fortiori en ce qui concerne les grandes entreprises.
Ce qui est en jeu, en revanche, c’est l’interconnexion de leur raison d’être avec d’autres enjeux qu’elles ne peuvent plus ignorer. À l’instar de notre liberté qui s’arrête là où commence celle des autres, on peut dire que la raison d’être des entreprises s’arrête là où elle empiète sur une raison supérieure avec laquelle elle doit s’accorder : là l’environnement, là la santé publique, là la protection de l’enfance (souvent oubliée dans les grandes questions d’intérêt général), etc.
Depuis 10 ans, nous savons quant à nous notre raison d’être. Défendre, à vos côtés, des idées, des valeurs, des engagements, des défis… Peut-être, un peu, votre « raison d’être ».