« Notre dynamique est le fruit d’un positionnement stratégique précurseur »

Comfluence a gagné 11 nouveaux clients ces 3 derniers mois, et d’autres bonnes nouvelles s’annoncent. Vincent Lamkin et Jérôme Ripoull, fondateurs de Comfluence, analysent la dynamique de l’agence, dans une année pas comme les autres, après une année 2020 elle-même hors norme.

De nouveaux clients, c’est toujours une bonne nouvelle ?

Même si nous avons très bien traversé 2020, nous appréhendions 2021 avec beaucoup de prudence en regard de la crise sanitaire, mais en prenant aussi des initiatives clés pour être au rendez-vous ; en assumant par exemple des recrutements stratégiques, notamment sur nos forces vives en développement et en consulting stratégique. Et il est vrai que 2021 est une année qui est partie fort ! Ce qui est notable, c’est aussi la diversité des clients que nous avons gagnés : cela va de La Française des Jeux à La Grande Chancellerie en passant par l’Ordre des pharmaciens, de Primagaz au laboratoire Novonordisk en passant par la Fédération Nationale du Transport Routier ou l’association Énergie Jeunes. Cela révèle une envie très forte, dans la période que nous traversons, de prendre la parole et de partager, chez tous ces acteurs, les engagements qui les animent.

Qu’est ce que les entreprises, les organisations professionnelles ou les institutions viennent chercher chez Comfluence ?

Notre dynamique est d’abord le fruit d’un positionnement stratégique précurseur. Nous avons été les pionniers, voilà plus de 15 ans, de l’influence sociétale : en conjuguant véritablement les métiers des affaires publiques et ceux de la communication corporate et institutionnelle ; en sachant mettre les sujets de société complexes dans le débat pour l’éclairer et faire la décision dans une logique d’intérêt partagé entre les acteurs économiques et la société dans son ensemble… La crise montre bien que les entreprises sont des acteurs clés dans la résolution des enjeux qui se posent à la société. On peut dire aussi que si nos clients nous font durablement confiance c’est qu’ils trouvent dans nos équipes du sérieux sans fioritures, du professionnalisme, de l’engagement, et une forte culture du résultat.

Qu’est ce qui a le plus changé sur le marché de votre point de vue ?

La communication a toujours surfé sur des effets de mode mais elle le fait aujourd’hui à l’excès. Ce sont là le plus souvent de mauvais fonds de commerce qui se retournent contre les entreprises. Elle doit au contraire, pour nous, servir à prendre du recul, à remettre du débat constructif dans la société, à informer sobrement, à révéler, à fédérer, à penser le temps long, même dans l’urgence.

On peut regretter que le conseil se paupérise, avec une concurrence exacerbée et une culture du cost killing qui devient outrancière, en exploitant justement cette concurrence à son profit. Nous devons collectivement être vigilants sur ce point et savoir donner de la valeur à nos apports et à nos métiers. Nous devons aussi être attachés à la défense d’une certaine éthique. Les appels d’offres sont devenus la norme dans les mises en concurrence des agences et force est de constater que les dés sont parfois pipés. Il est regrettable de faire travailler des agences, qui investissent beaucoup de temps et d’argent dans ces phases, en sachant très bien à l’avance qu’elles ne seront pas retenues. Il faut sortir de cette doxa qu’un appel d’offres est la garantie d’une mise en concurrence loyale. Rien n’est moins vrai.