Pour gagner, il faut risquer de perdre
Pour un représentant d’intérêts, accompagner un client y compris dans une situation sensible, c’est mobiliser toute son énergie, celle de ses équipes, mettre à profit ses compétences et expertises, en tirer des enseignements, pour viser un objectif concret.
Dans ce dernier cas, le temps est compté et l’exercice complexifié du fait d’une adoption – certes temporaire – qui jouit de la force de la mesure approuvée, notamment lorsqu’elle est soutenue par la majorité gouvernementale.
La réussite de la mission s’évalue aisément à la suppression de la mesure incriminée.
C’est dans une telle situation que Comfluence est intervenue pour le compte d’une organisation professionnelle, soucieuse de faire entendre sa voix concernant l’interdiction, votée par les députés, de recourir au polystyrène pour les emballages alimentaires.
On déploie alors des arguments précis, qui reposent sur des données écologiques faisant état de la réalité industrielle et de l’inadéquation entre la mesure adoptée et les transformations industrielles possibles ; on développe une charte d’engagements volontaires, on appelle, on rencontre, on relance et on se fait entendre.
Or, c’est un paradoxe et pas des moindres, une mission réussie, c’est-à-dire une mission à l’issue de laquelle l’objectif fixé est atteint, une mission qui donne satisfaction au client, c’est une mission qui s’achève.
À la manière d’un George Orwell, on pourrait dire que « Gagner, c’est perdre ».
Par Christophe Rondel, directeur général délégué de Comfluence