Les Français jugent les fédérations et organisations professionnelles : « confiance, dialogue & réforme »

Comfluence et le CEDAP ont rendu public le sondage (réalisé par l’Institut EPISTO en fin d’année 2021) sur l’appréciation des Français à l’égard des fédérations et organisations professionnelles. Une étude dont les résultats apportent trois enseignements importants.

Premier enseignement, la crise COVID a renforcé la confiance de nos concitoyens en faveur de ces structures : 64% jugent que leurs actions auprès des pouvoirs publics ont été positives pour sauvegarder les activités et les emplois des secteurs et métiers qu’elles représentent. Plus surprenant, plus de 28% des personnes interrogées savent citer spontanément une organisation professionnelle, l’Union des Métiers de l’Industrie Hotellière arrivant en tête des mentions.

Deuxième enseignement, alors que 81% des Français jugent que le Président de la République n’a pas renoué le dialogue avec les corps intermédiaires en cette fin de quinquennat, ils sont autant à attendre une écoute des associations professionnelles par les candidates et candidats à la Présidentielle ; un dialogue qu’organise de manière fluide Comfluence pour ses clients fédératifs. Cette attente est, en revanche, déçue pour d’autres acteurs à en juger le coup de gueule de l’Ordre des médecins regrettant, le 16 février, l’absence de toute sollicitation de candidat-e pour la première fois dans une campagne à la présidence de la République.

Troisième enseignement, qui concerne la période post-campagne Présidentielle. Après trois années marquées par la crise des gilets jaunes puis celle du COVID, nos compatriotes réclament un dialogue renforcé entre le futur Exécutif et les corps intermédiaires, au premier rang desquels les fédérations et associations professionnelles. 74% demandent, en effet, que les réformes se fassent après consultation de ces représentants de la Société, « car l’objectif est de respecter le dialogue social ». Contre 9% seulement qui pour « éviter les blocages et aller plus vite » voudraient que ce dialogue n’ait pas lieu. 

La personne qui entrera à l’Elysée tout début mai devra donc conjuguer réforme avec dialogue pour obtenir des avancées apaisées sur les grands enjeux de notre pays.