Comfluence vous explique tout sur le programme qui réveille les ETI !

Le 21 novembre dernier, l’exécutif en la personne du Président de la République lançait officiellement le programme ETIncelle qui se fixe pour objectif l’accompagnement de 500 PME afin de les aider à devenir des ETI.

Au sein de Comfluence, le pôle des Affaires Publiques se mobilisera pour suivre de près ce programme, afin d’apporter un soutien aux clients ETI et PME dans l’optimisation de leur utilisation de ce vecteur de croissance.

ETIncelelle suit une démarche qui entend tirer les enseignements de ce qui fonctionne ailleurs, notamment en Italie ou en Allemagne où les PME jouent un rôle crucial dans l’économie (elles représentent 99,6% des entreprises allemandes) et emploient plus de 60% de la main-d’œuvre totale du secteur privé. 

Ce programme, bien évidemment, n’est pas une initiative isolée. Il s’inscrit dans un dispositif plus complet de simplification des règles, qui mobilise déjà les députés Marc Ferracci et Guillaume Kasbarian. Ainsi, devant les représentants des PME, Emmanuel Macron déclarait « Tout le temps passé sur l’administratif, c’est du temps qu’on vous fait perdre » et la ministre chargée notamment des PME Olivia Grégoire de compléter « Il n’y a pas de petits soucis, il n’y a que des vrais petits problèmes qui sont parfois autant de cailloux dans votre développement. Alors la mission d’ETIncelle est simple : vous accompagner pour lever ces cailloux sur le chemin de votre développement ».

Aussi, ETIncelle prévoit au minimum sur 12 mois d’avoir un interlocuteur unique qui permet de fluidifier les relations avec l’administration, et l’organisation d’une communauté des « PME de croissance », avec un partage des bonnes pratiques qui permettent la réussite.

La dimension industrielle de ce projet est par ailleurs claire et s’inscrit, d’une certaine manière dans la continuité de la loi « industrie verte » dont le portage à l’Assemblée nationale était confié au Président de la commission des affaires économiques Guillaume Kasbarian, lequel ne sera absent du débat sur la simplification. Pour mémoire, les ETI emploient plus de 3,24 millions de personnes (environ 25 % de l’emploi salarié) dont 34 % dans l’industrie et 21 % dans les autres catégories d’entreprises. Leur taille leur permet, par comparaison aux PME de pouvoir aller à la conquête des marchés internationaux (33% des ETI exportent contre 12% des PMI).

Plus qu’un programme clés en main, c’est une démarche itérative que l’exécutif entend lancer en crantant le dispositif en 2 phases, quitte à le faire évoluer en fonction des remontées de terrain.

Au-delà de l’opportunité économique

Si ETIncelle apporte des réponses concrètes aux PME dans leur développement, le programme participe également, de manière plus générale, à la valorisation des PME. Lesquelles en ont besoin, notamment pour faire face à un défi majeur : le recrutement des talents.

Les PME ont naturellement leurs cartes à jouer pour valoriser à la fois leur savoir-faire, leurs capacités d’innovations et leurs présence territoriale. Ce dernier point étant majeur quand on mesure l’importance, dans le débat public de la réindustrialisation et l’engagement des territoires et plus singulièrement des régions dans le soutien à l’activité économique.

Qu’elles soient retenues ou non dans le dispositif gouvernemental, les PME ont donc bien une carte à jouer pour renforcer leur tissu relationnel local, communiquer dans la presse quotidienne régionale comme économique sur leur impact réel dans l’économie locale, renforcer et révéler les synergies de ces entreprises avec leurs partenaires et les écoles, mobiliser les décideurs publics en appui de leurs projets … En clair, surfer sur la séquence pour renforcer le récit des PME et de leurs rôles dans les entreprises.

Pour toute demande ou renseignement, contactez notre pôle Affaires Publiques : christophe.rondel@comfluence.fr

Et pour paraphraser Guillaume Apollinaire avec le programme ETIncelle, on peut collectivement, dans les territoires « rallumer les étoiles ».